La Prise : Numéro 5, partie 2
Que se passe-t-il dans le domaine de l’apprentissage assisté par la technologie?
Il y avait juste bien trop de bonnes choses qui ont été créées par les enseignants du post-secondaire lors du Séminaire et vitrine sur l’apprentissage assisté par la technologie (SVAT) de la semaine passée pour un seul numéro de La Prise. Et comme nous avons la chance de l’afficher sur internet, espace qui semble sans limite, nous avons pu ajouter une autre page! Voici la partie deux de La Prise : Volume no 5 — Le SVAT! (Consulter la partie 1 ici).
Connectivité réseau
La section Connectivité réseau a pour objectif de faire connaître un nouveau nœud potentiel pour votre réseau d’apprentissage professionnel. En d’autres mots, nous vous suggérons une personne que vous voudriez peut-être suivre pour l’excellent travail qu’il ou elle effectue. Aujourd’hui, nous pourrions vous suggérer quelqu’un de tel, en la personne de Kory Wilson? Elle est la directrice générale des Initiatives et partenariats autochtones à l’Institut de technologie de Colombie-Britannique (BCIT). Elle était au SVAT où elle effectué une présentation Ouvrir ou ne pas ouvrir et autres choses. Voici la description de son discours :
« Comment convertissons-nous la Réconciliation en RéconciliACTION et qui doit y veiller? À l’ère des réseaux sociaux, de l’électronique et d’une intolérance renforcée, comment pouvons-nous nous assurer que tout le monde est inclus? Il n’est pas question que « l’université » doive changer et la discussion examinera les aspects clés à garder en tête ainsi que les façons faire. »
Elle a généreusement partagé ses diapositives avec nous. Vous pouvez les trouver ici. Consultez ses 4 R autochtones à ajouter aux 5 R du contenu libre. On parle maintenant de 9 R! Suivez Kory sur Twitter @korywilson.
Ruissellement vers l’amont
Lors du SVAT, le laboratoire de conception de l’expérience des étudiants a présenté ses réalisations ainsi que le chemin parcouru pour y arriver. Depuis sa création, le laboratoire CEE a permis à des équipes d’étudiants de concevoir, de créer (potentiellement) et de mettre en place des « choses » sous licence libre. Les étudiants effectuent ce travail en respectant un processus de conception (parfois frustrant) qui encourage les étudiants à ne pas sauter directement aux solutions. Nous ne savons pas exactement quels seront les résultats de ces projets. Mais ce que nous savons, c’est que les projets sont axés sur la définition de plusieurs problèmes et sur la conception de solutions à ceux-ci par la suite. On peut toutefois admettre que chaque étudiant connaît (ou peut au moins deviner) l’objectif final du projet.
Des présentations sur les projets des étudiants et sur le processus que les équipes suivent, la conception de l’expérience des étudiants (présentée comme une conception axée sur l’humain pour l’enseignement, menée par la conteuse de conception Denise Withers) ont été effectuées lors du SVAT.
Voici l’une de ces présentations.
Un autre groupe, l’équipe de l’« apprentissage exponentiel », a effectué une présentation qui mettait en vedette le concept de travaux jetables, lesquels ne sont que de vieux travaux sans intérêt. Ça vous dit quelque chose? Si vous avez assisté au discours d’ouverture du SVAT par Christina Hendricks, vous connaissez le concept de travaux jetables : des travaux produits par des étudiants (souvent à 3 h du matin), regardés une fois par des diplômés, puis jetés sans n’être plus jamais consultés.
La surprenante révélation découlant de la présentation du travail du laboratoire CEE ne vient ni des étudiants ni des animateurs, mais bien des participants. La majorité des participants n’avaient jamais considéré les étudiants (les utilisateurs finaux de l’enseignement!) comme des partenaires précieux pour la conception de l’enseignement. Ce que les présentations ont démontré, c’est que les étudiants, s’ils se trouvent dans un environnement adéquat, peuvent contribuer à tester des idées et à les mettre en œuvre, au bénéfice du système EPS. Les étudiants peuvent faire de grandes choses pour l’EPS, bien plus qu’absorber et recracher de l’information!
P.S. Le laboratoire CEE a aussi organisé un atelier de co-conception lors du SVAT, lequel a rassemblé étudiants, bibliothécaires, enseignants et autres membres de l’EPS pour trouver des façons de soutenir l’innovation en EPS grâce à la conception de l’expérience des étudiants. Restez à l’affût pour les détails sur l’atelier de co-conception CEE.
Au-delà du contenu
Le dimanche 19 novembre, juste avant le début du SVAT, nous avons commencé une course de trois jours aux ressources auxiliaires en histoire canadienne. L’objectif était de créer des ressources éducatives libres (REL) qui compléteraient les manuels libres de John Douglas Belshaw, Histoire canadienne : L’avant et l’après-confédération (deux livres séparés). Plusieurs enseignants du milieu post-secondaire de l’Ontario utilisent actuellement ces manuels dans leurs cours d’histoire. Nous savons que 700 étudiants de l’Ontario bénéficient de ces adoptions pour la session d’automne, et plus encore sont attendus pour l’hiver.
Ces ressources supplémentaires créées par le groupe comprennent un modèle pour une création de plan de cours au visuel alléchant et ce que les enseignants appellent un lecteur de séminaire libre sur l’histoire. Il s’agit d’un lecteur numérique composé de ressources principales et secondaires pour compléter chaque chapitre des manuels de Belshaw. Les enseignants qui ont offert leur expertise dans notre course étaient Sean Kheraj, professeur agrégé d’histoire à l’Université York et Tom Peace, professeur adjoint d’histoire au Huron University College de l’Université de Western Ontario.
En partenariat avec les responsables de programme d’eCampusOntario et un concepteur graphique, nous avons pu créer 5 des 24 chapitres. Tom et Sean continueront le travail que nous avons commencé et espèrent le présenter (pour encourager la création collaborative de chapitres supplémentaires et l’adoption nationale de ces manuels libres) lors du congrès annuel de la Société historique du Canada (SHC) organisé à l’Université de Regina du 28 au 30 mai. Le lecteur est en format ébauche Pressbooks et peut être consulté à l’adresse : https://ecampusontario.pressbooks.pub/chotr/.
Maintenant et après
On nous a révélé que l’une des séances du TESS a eu l’arrière-pensée de tenter de motiver les personnes afin qu’elles s’impliquent dans un projet différent, mais relié, à celui présenté. Quelle audace! Lorsque les gens vont à une séance appelée La courtepointe libre des enseignants, ils s’attendent probablement à entendre parler de la La courtepointe libre des enseignants et non pas à se voir contraints d’aider à faire avancer La courtepointe libre des étudiants, laquelle espère obtenir des histoires semblables sur l’apprentissage des étudiants à la place de celui des enseignants. Si vous souhaitez effectuer quelques entrevues pour contribuer à la construction des fondations de cette entreprise ou aider à faire avancer les choses pour la Courtepointe libre des étudiants, envoyez un courriel à tgreene@www.ecampusontario.ca.
Trésor libre
Les personnes sont aussi des trésors, vous savez. Il n’y a pas que les rubis, les doublons et les répertoires libres. Vous voulez savoir quelles personnes particulières sont des trésors? Ce sont les Open Rangers de l’enseignement en Ontario. Les nouveaux arrivés en particulier :
Les nouveaux sont Mark Lipton de l’Université de Guelph et Lilian Ringling de l’Université de Western Ontario. Bienvenue nouveaux rangers! Vos chevaux sont partis par le courrier.
Il y a également certains Rangers honoraires qui viennent de loin! Billy Meinke de l’University of Hawaii ainsi que l’équipe du centre REL au Royaume-Uni (photo ci-dessous). Bien que nous n’ayons pas vérifié nos sources, nos pensons que les Open Rangers de l’Ontario ont maintenant des maisons d’assurées à Honolulu et à celle de Martin Weller à Cardiff (en cas d’urgence Open Ranger.)
L’équipe OER Hub se déchaînant dans leur look OER Rangers après avoir été inaugurés!
Adoubement de Martin Weller au sein des Open Rangers de l’enseignement en Ontario par David Porter à la Conférence mondiale de l’ICDE sur l’apprentissage en ligne.
Annonces d’adoption
Habituellement, nous annonçons dans cette section de nouveaux foyers pour notre Bibliothèque de manuels libres numériques. Aujourd’hui, nous remercions simplement ceux qui nous aidés à nous assurer que les livres sont en assez bonne santé pour aller dans leurs nouvelles maisons. Si vous êtes l’un de ces héros ou réviseurs des manuels libres inconnus, ce message vous est directement adressé de la part de Peg French, responsable de programme chez eCampusOntario :
« Merci pour votre intérêt à réviser les manuels de la bibliothèque d eCampusOntario lors du SVAT. Grâce à votre enthousiasme, nous avons presque atteint notre cible de révision, 25 manuels. À la femme inconnue qui a parcouru le SVAT « en cherchant désespérément Peggy », il reste une ou deux places de libres. Et bien que j’étais très heureuse d’être demandée, je préfère être « désespérément recherchée » par les hommes célibataires de plus de 40 ans, encore en santé et pour autre chose qu’une conférence. Quoi qu’il en soit, vous pouvez m’envoyer un courriel à l’adresse pfrench@www.ecampusontario.ca ou consulter https://openlibrary.ecampusontario.ca/review-an-open-textbook/ pour des renseignements généraux. »
La Prise est comme un programme de partage de vélos, les vélos en moins. Nous recueillons et partageons des histoires sur les enseignants du milieu post-secondaire qui travaillent avec l’apprentissage assisté par la technologie. Vous avez quelque chose que vous aimeriez partager grâce à La Prise? Nous avons une adresse courriel juste pour ça : thecatch@www.ecampusontario.ca.