5 idées pour faire progresser la microcertification en Ontario
En quoi un système de reconnaissance partagé, qui offre une vision des capacités des personnes apprenantes davantage axée sur les compétences et la préparation à l’emploi, profiterait‑il à l’enseignement supérieur et à l’industrie en Ontario?
C’est là qu’intervient la microcertification. eCampusOntario croit qu’un système de reconnaissance souple et pratique est essentiel pour suivre l’évolution de la main-d’œuvre en Ontario. Afin de favoriser un écosystème de microcertification efficace, qui est bénéfique à tous les Ontariens et Ontariennes, eCampusOntario a récemment publié un document sur les principes et le cadre devant guider l’élaboration des projets de microcertification.
Lena Patterson, directrice principale des programmes et des relations avec les intervenants d’eCampusOntario, et Emma Gooch, coordonnatrice de programme, vous en disent plus sur les travaux récents dans ce domaine.
Que faut‑il faire pour que la microcertification soit une forme authentique et largement acceptée de reconnaissance?
À eCampusOntario, nous croyons que le succès de la microcertification exige une réflexion à l’échelle du système. Par cela, nous entendons les collèges, les universités, les organismes professionnels, les organismes communautaires, les employeurs et une plus grande collaboration pour parvenir à une compréhension commune et à un but commun. Toutes les personnes avec lesquelles nous travaillons souhaitent vraiment renforcer le dialogue sur les compétences et créer des cheminements significatifs entre les études et l’industrie pour nos étudiants.
Quel pourrait être le rôle d’un système de microcertification général?
L’objectif est de créer une preuve reconnue et vérifiable qu’une personne possède une aptitude ou une compétence particulière qui est pertinente pour le marché du travail. Nous voyons cela comme un complément aux connaissances approfondies que nous acquérons au collège ou à l’université. Pour demeurer pertinent, ce système de reconnaissance doit être souple et adapté aux changements environnementaux qui ont une incidence sur l’économie. Lorsque les établissements d’enseignement supérieur et les employeurs déterminent ensemble les domaines de perfectionnement des compétences et collaborent à une solution, tout le monde y gagne.
Comment eCampusOntario et son groupe de travail ont-ils élaboré les principes directeurs de ce cadre? Pourquoi a‑t‑on choisi ces valeurs?
Le groupe de travail comptait des représentants de 19 de nos établissements membres, ainsi que des employeurs, des partenaires de l’industrie et des organisations du secteur public. Il était important pour nous que toutes ces voix se fassent entendre au moment de l’élaboration du cadre parce que nous avons besoin d’une solution fonctionnelle pour tous les intervenants. En faisant participer différents secteurs au débat sur les principes, nous avons pu envisager la microcertification comme un système et cerner les points communs et les objectifs ambitieux partagés à l’échelle de la province.
En quoi ce cadre profitera-t-il à ceux qui souhaitent mener leur propre initiative de microcertification?
Le cadre vise à fournir des orientations très larges pour les initiatives de microcertification dans l’ensemble de la province. Il est conçu pour contribuer au développement d’un système de reconnaissance des compétences interrelié et cohérent, qui sert tous les Ontariens et Ontariennes. Mais c’est aussi un document évolutif. On encourage les organismes et les institutions partenaires à mettre le cadre et les principes à l’essai dans leur contexte et à faire part publiquement de leurs constatations, afin de permettre l’élaboration d’un écosystème de microcertification efficace, qui sert tous les Ontariens et Ontariennes.
Quelles sont les possibilités offertes aux Ontariennes et Ontariens qui souhaitent participer aux initiatives de microcertification d’eCampusOntario?
Il y a de nombreuses possibilités! Nous commençons tout juste à travailler avec les établissements membres et leurs partenaires de l’industrie pour mettre à l’essai des projets de microcertification permettant de vérifier les principes et le cadre que nous avons élaborés. Nous utiliserons les résultats de ces projets pilotes pour peaufiner les versions futures du document. Nous sommes en apprentissage constant.
Nous prévoyons également organiser un forum de microcertification en février 2020. La date à retenir sera annoncée en premier au SVAT 2019! Restez à l’affût de nos médias sociaux ou communiquez directement avec nous pour en savoir davantage sur les initiatives de microcertification.
Téléchargez les principes et le cadre de microcertification d’eCampusOntario.