Le Digital Pedagogy Lab organise sa première activité à Toronto
Coordonnateurs de DPL et conférenciers principaux (gauche à droite : Sean Michael Morris, Rajiv Jhangiani, Jess Mitchel, Jesse Stommel)
Pour sa première activité à Toronto, le Digital Pedagogy Lab (DPL) a organisé trois jours d’ateliers, de cours immersifs et de discussions créatives sur la pédagogie, les politiques et les pratiques essentielles.
DPL attire tout un éventail de parties intéressées à en apprendre plus sur les pédagogies qui poussent les apprenants à intervenir, à être créatifs et à demander des renseignements. Depuis 2015, les organisateurs tiennent tous les ans des activités à l’Université de Mary Washington à Fredericksburg, VA, et ailleurs dans le monde. Cette année, avec l’appui d’eCampusOntario, DPL a organisé sa première activité à Toronto du 18 au 20 mars.
Environ 90 personnes du Canada, des États-Unis et de l’Angleterre ont participé aux cours, aux ateliers et aux discussions de DPL à l’hôtel Gladstone de Toronto, un hôtel-boutique intime où l’art est à l’honneur qui est situé dans le dynamique quartier Queen West. Les conférenciers principaux étaient Rajiv Jhangiani (conseiller spécial auprès du vice-recteur principal, Kwantlen Polytechnic University) et Jess Mitchell (directeur principal, recherche et conception à l’Inclusive Design Research Centre de l’Université de l’École d’art et de design de l’Ontario, OCAD).
Pour Sean Michael Morris, directeur de DPL, le sentiment d’appartenance et le lieu sont tout aussi essentiels au processus que le matériel d’apprentissage lui-même. Il fait observer que la pédagogie de l’activité repose en grande partie sur l’accueil. Il faut que les gens sentent qu’ils sont dans un endroit sûr et accueillant pour aller plus loin et essayer de nouvelles choses de manière à faire progresser leur travail lorsqu’ils reviennent à la maison.
DPL utilise un modèle de cohorte qui permet de créer des liens entre les participants pour les amener à prendre des risques dans leur réflexion. Sean indique que cette façon de faire crée un environnement d’apprentissage très intensif. Il ajoute qu’en général, les participants trouvent cela très utile, parce qu’ils peuvent prendre le temps d’apprendre des autres, ce qui crée des moments intimes d’inspiration et de révélation.
Pour les organisateurs de DPL, cette communauté va au-delà de la conférence et perdure longtemps après que les participants ont fait leurs bagages et sont rentrés à la maison. Ils encouragent tout le monde à rester en contact et à utiliser le mot-clic #digped pour poursuivre la discussion en ligne.
Selon Sean, le mot-clic permet à la communauté de continuer d’exister. On peut constater que les utilisateurs de #digped de partout dans le monde s’offrent du soutien. Les participants ont ainsi accès en quelques clics à cette communauté pour les soutenir.
Les étudiants dans un établissement postsecondaire en Ontario qui ont reçu de l’aide financière d’eCampusOntario pour participer à l’activité de DPL ont animé un atelier sur la conception axée sur l’humain et la voix des étudiants. Les étudiants de l’Ontario ont également participé très activement aux discussions aux côtés de leurs collègues.
Selon Chris, DPL est la conférence la plus excentrique et la plus participative à laquelle il a participé. Les conférences, les séances et les ateliers ont poussé les participants à faire une réflexion critique sur leur propre travail. Selon lui, le plus important est que les personnes présentes l’ont incité à remettre en question les structures existantes et à s’intéresser à ce qui importe le plus dans l’éducation, c’est-à-dire l’influence de ce qu’ils font sur les apprenants.
Tout cet engouement pourrait-il signifier le retour de DPL à Toronto un jour? Sean et son équipe se montrent très enthousiastes. Sean mentionne que les discussions en groupe au Canada portent sur des sujets différents de celles aux États-Unis et même ailleurs dans le monde. Alors oui, il aimerait revenir.
Pour consulter le site Web de la conférence de DPL à Toronto, cliquez ici (en anglais seulement).
Participants à DPL (gauche à droite : Nada Savicevic, Lena Patterson, Nick Baker, Chris Ferlund, Lillian Hogendoorn)